Wednesday, February 22, 2017

Amnistía Internacional rechaza planteo "deshumanizador" del primer ministro holandés Rutte

El primer ministro holandés Rutte
Amnistía Internacional tiene razón al criticar las declaraciones públicas "deshumanizadoras" de políticos occidentales como Geert Wilders y el primer ministro holandés Mark Rutte.

A continuación se puede leer lo que dice AI en su informe anual, según informa el periódico francés Le Figaro de hoy (22 de febrero de 2017):

Amnesty s'alarme des «discours de haine» portés par certains dirigeants

Dans son rapport annuel, l'ONG fustige une rhétorique «toxique» et les menaces que font peser sur les droits humains les «discours fondés sur la peur». La France est également épinglée pour sa gestion des réfugiés et la restriction des droits fondamentaux liée à l'état d'urgence.
Une rhétorique du «nous contre eux» dans un monde «de plus en plus divisé et dangereux». C'est, selon Amnesty International, l'une des principales menaces auxquelles a dû faire face le monde en 2016. (...)

«La France est à la croisée des chemins concernant les droits humains»

«Les discours déshumanisants, c'est quand le premier ministre hongrois qualifie les migrants de “poison”, c'est quand Geert Wilders parle de la “racaille marocaine”, c'est aussi quand le premier ministre néerlandais écrit une lettre ouverte invitant les migrants à se comporter de façon “normale” ou de rentrer chez eux», a fait valoir le directeur d'Amnesty International pour l'Europe, John Dalhuisen, lors de la présentation du rapport. Les étrangers et les musulmans, «cibles principales de la démagogie européenne», sont «présentés comme une menace à la sécurité, à l'identité nationale, des voleurs d'emplois et des abuseurs du système de sécurité sociale», insiste-t-il.
(...)

PD: En la presentación de su informe anual el secretario general de AI, Salil Shetty, avisó: “2016 fue un año en el que el uso cínico de una retórica del "nosotros contra ellos” en discursos de culpa, odio y miedo adquirió prominencia global a una escala nunca vista desde la década de 1930.  Son demasiados los políticos que responden a los temores legítimos de índole económica y de seguridad haciendo una manipulación venenosa y divisiva de la política de la identidad con el fin de ganar votos.”

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